CollectionsHistoires et DestinéesIl fallait bien que ça arrive un jour

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Paru le:  19-01-2022

Editeur:  Les éditions Au Pays Rêvé

Isbn:  978-2-919342-68-6

Ean:  9782919342686

Prix:  22 €

Caractéristiques: 
308 pages

Genre:  Romans

Thème:  Romansdegenre

Thèmes associés: 

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Il fallait bien que ça arrive un jour

N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devez rester vigilante votre vie durant.

Titulaire d’une maitrise d’histoire et diplômée de l’IEP d’Aix-en-Provence, elle a été journaliste de presse quotidienne régionale avant d’intégrer la fonction publique. Passionnée de littérature, elle écrit des histoires depuis son plus jeune âge. Elle signe ici son premier roman.

«Vous êtes des produits marketing, des jolies poupées que l’on exhibe de la même manière que l’on met des poubelles multicolores pour faire développement durable:c’est tendance!»
Une fois de plus, la Dame en Noir s’en prend à ses congénères. Pour Olivia, il ne s’agissait pourtant que d’un petit reportage censé valoriser son travail à la tête du département junior du groupe « Guillaumard International ». Mais alors que le gouvernement renforce sa politique de quotas en faveur de l’emploi des femmes au prix de l’émergence de groupes masculinistes prêts à tout pour se faire entendre et que les candidats aux présidentielles de 2032 parcourent l’hexagone en quête d’icônes féministes pour compléter leur « cabinet fantôme », une promotion inattendue au sein de la direction vient faire voler en éclats ses certitudes sur la place des femmes, pourtant majoritaires, dans la société française du IIIème millénaire et l’engage à prendre position dans l’espace public... Jusqu’à l’Elysée : il fallait bien que ça arrive un jour ! Ce premier roman qui s’inspire de l’expérience et de témoignages de femmes est un hommage plein d’humour à la force et à l’amour qui les animent.

Je n’ai pas connu ces combats dont je parlais tout à l’heure. Quand je suis venue au monde, ma mère aurait pu faire le choix de ne pas m’avoir. Elle disposait de son propre compte en banque et n’avait pas eu besoin de l’autorisation de mon père pour l’ouvrir.
J’ai vécu mes années d’enfance avec la vibrante sensation de faire partie d’une génération d’individus libres et égaux en droits. Je ne m’étais pas rendu compte alors que ma mère avait opté pour un temps partiel pour nous élever, ma sœur et moi, ni même entendu les commentaires sur son passage, parfois grivois, de la part de certains messieurs que nous croisions dans la rue. Pas compris non plus que si c’était toujours elle aux fourneaux, cela n’avait rien à voir avec une passion dévorante pour les arts culinaires.